JONAS RASERI·LUNDI 22 AOÛT 2016
Quand l’humanité a pris l’initiative de séquestrer différents animaux libres (concernant les bœufs, les poules et les cochons, c’était il y a respectivement 10000 ans, 9000 ans et 8000 ans) pour en soutirer des bénéfices tels la production de travail, de chair, de lait, d’œufs… la première question qu’elle se fut posée était de quelle manière elle allait transformer ces animaux en esclaves sur plusieurs générations.
La réponse consistait en l’eugénisme animal, un processus qui suivait chaque groupe d’individus exploités en vue d’en obtenir le meilleur, chaque groupe plus amélioré que son prédécesseur, et bien moins que son successeur. La détection des meilleurs sujets conservés comme reproducteurs, ou sélection, a d’abord reposé sur des méthodes expérimentales n’apportant des résultats significatifs qu’à long terme, ce qui aurait été contraignant dans une optique de rendement à courte échéance comme l’exige notre système actuel. La sélection consiste à choisir comme reproducteurs les animaux présentant les caractéristiques recherchées par l’humain, en supposant qu’elles seront transmises à leurs descendants. L’esclavage devint alors une affaire héréditaire.
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