Bientôt je partirai, Bientôt, je quitterai cette terre après y avoir fait mon temps. Mais avant de partir, j’aimerai aider mon prochain à y voir un peu plus clair afin de conduire sa vie le mieux possible et s’y trouver à l’aise.
Ceci s’adresse à ceux et celles qui croient dans l’au-delà, qui croient dans les réincarnations successives, leurs raisons d’être. Ce que je vais vous dire est le résultat de ce que j’ai compris quand je me suis posée des questions, auxquelles j’ai trouvé des réponses qu’il m’a fallu traduire en pensées ou actes clairs.
Lorsque nous naissons, nous arrivons dans la famille qui nous correspond le mieux et qui va nous permettre de réaliser les différents épisodes de cette vie qui nous a été donnée. Il en va de même pour l’époque, le lieu, l’histoire les conditions qui seront le siège des nos expériences à venir.
Donc première réflexion :
1) Il n’y a aucune erreur quand au milieu (défavorisé ou non) dans lequel nous commençons notre expérience.
2) nous avons été jugé capable de faire face à tout ce qui pourrait se produire tout au long de notre existence et les moyens nous ont été donné pour cela.
3) avant de nous réincarner, nous avons accepté la mission que nous devons accomplir.
Nous sommes nés et……………….. nous avons tout oublié ce qui était également prévu car nous devrons, tout au long de notre existence :
a) trouver le sens des événements qui jalonnent notre chemin,
b) comprendre la raison de ce que nous pourrions considérer comme une ou des injustices alors qu’il ne s’agit que d’épreuves destinées à peaufiner notre personnalité et nous inciter à sans cesse relever le défi.
Si nous acceptions dès le début de ne voir aucune injustice dans ce qui nous arrive, nous serions bien plus à même d’analyser les faits et d’essayer de trouver comment résoudre l’énigme posée. Cela s’appelle « positiver »
Lorsque nous sommes sur ce chemin et qu’il commence à porter ses fruits, nous constatons que des mots ont disparu de notre vocabulaire : « injustice, égoïsme, colère, vengeance, souffrance car à partir du moment où nous donnons une définition positive aux événements qui nous entourent, ils sont remplacés par : « question, réflexion, envie d’essayer, choix des moyens ».Cela revient à dire qu’à partir du moment où nous acceptons d’admettre que nous sommes responsables et non victimes, nous acceptons par la même, la mission qui nous a été confiée et que nous voulons remplir car il y va de notre réputation envers nous-mêmes.
Comme je l’ai dit en début d’article, je suis en fin de parcours, le plus dur et le plus long est fait et si je me permets aujourd’hui d’écrire ces lignes c’est parce que cette façon d’appréhender les événements, de leur donner la place qu’ils méritent m’a permis de trouver parmi tout ce que le monde contient de laid, de cruel, d’injuste, des choses magnifiques que je n’aurais pas vu si mon cœur avait été plein d’amertume et mes yeux pleins de larmes.
J’ai vu ici et là, dans le monde, des gens merveilleux, talentueux, ingénieux, bons, simples, dévoués, défenseurs de causes soi-disant perdues. Ces gens là se battaient contre vents et marées sans s’occuper de ce que les autres pouvaient dire ou penser car ils étaient portés par un idéal dont ils ignoraient même parfois l’existence.
Chacun a reçu une vie, il doit en faire quelque chose, pourquoi ne pas essayer d’y trouver des raisons d’aimer, d’espérer, de réussir non pas dans la vie, mais « sa vie » tout simplement.
Yaël